Être flexitarien, c’est quoi ?

21 Sep 2020Bons plans0 commentaires

Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de s’y retrouver dans les pratiques alimentaires. Entre les végétariens, végétaliens, végans, orthorexiques, pollotaristes, pescétariens, etc., la liste est longue. Parfois, ces régimes sont radicaux et suppriment certains aliments de l’alimentation. D’autres sont plus souples. C’est justement ce qu’inspire le flexitarisme. Alors, être flexitarien, c’est quoi exactement ? On fait le point sur cette question.

Flexitarisme : définition

Le régime flexitarien est né d’un mouvement souhaitant réduire la consommation de viande. Initié par Mark Bittman dans les années 1990, cette mouvance s’est fondée sur la nécessité de trouver des solutions pour préserver la planète en réduisant l’effet de serre. Manger moins de viande devait diminuer le nombre d’élevages pour produire moins de gaz.

Le flexitarisme est la contraction de 2 anglicismes : flexible et vegetarian. Il apparaît comme un juste-milieu entre deux modes d’alimentation extrêmes.

Un flexitarien ne s’interdit aucun aliment, mais veille à consommer des produits de qualité, sans excès. Il n’exclut pas la viande, néanmoins il en mange moins souvent. Le flexitarisme favorise un mode d’alimentation varié, privilégiant les végétaux, mais tout en consommant viande et poisson de temps en temps.

Ce régime alimentaire séduit les personnes qui souhaitent consommer mieux pour une meilleure santé. Il est parfois appelé « semi-végétarisme », mais un flexitarien est avant tout un consommateur qui se veut responsable : veiller à sa consommation tout en ne renonçant pas aux petits plaisirs. Ce qui correspond à beaucoup de monde en somme !

Pourquoi devenir flexitarien ?

Améliorer sa santé

On sait aujourd’hui à quel point l’alimentation est un levier essentiel pour avoir une bonne santé. Choisir une nourriture variée, de qualité, privilégiant des végétaux et limitant les produits carnés tout en ne se refusant pas le plaisir, cela semble la combinaison idéale. La qualité des produits permet une forme physique optimale et participe à une meilleure santé.

De plus, la consommation excessive de viande favorise certaines maladies comme l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, l’hypercholestérolémie ou encore le diabète. Réduire ainsi les risques est une démarche cohérente et saine.

Participer à une démarche écologique

Préserver la planète est aujourd’hui une préoccupation importante pour beaucoup. Manger le plus sainement possible tout en participant à la préservation de notre environnement est un objectif à la fois individuel et collectif. On place la diminution de la consommation des produits carnés dans une démarche écologique : les élevages produisent des gaz à effet de serre qui favorisent le réchauffement climatique. Ils consomment également de grandes quantités d’eau et de nourriture.

Veiller au bien-être animal

Le contexte actuel met en avant une responsabilité de l’industrie de la viande à travers divers scandales portant atteinte au bien-être animal. Le flexitarisme répond à cette sensibilité à la cause animale. Le plaisir de manger un steak contre de la souffrance des animaux ? Très peu pour le flexitarien qui préfère acheter sa viande en circuit court après s’être assuré que la chaîne alimentaire respecte le bien-être animal. L’objectif est de manger plus responsable et plus qualitatif. Les scandales sanitaires ont aussi largement participé à la diminution de la consommation de viande.

Avoir une pratique alimentaire avec peu de contraintes

Il faut être honnête : être flexitarien n’est pas très compliqué. Il suffit d’avoir du bon sens, de veiller à ce qu’on mange, de ne pas être dans l’excès et d’écouter son corps. Les régimes alimentaires plus extrêmes sont contraignants à suivre et entraînent souvent une marginalisation sociale. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article sur le végétarisme, le végétalisme et le véganisme. Avec le régime flexitarien, on peut se faire plaisir avec un bon resto ou un repas entre amis sans crainte et sans se mettre à part.

Concrètement, être flexitarien, c’est quoi ? 6 principes à suivre

Dans la vie quotidienne, on mange quoi quand on est flexitarien ? Voici quelques grandes lignes à suivre.

1.      Diversifier son alimentation

N’hésitez pas à tester de nouvelles idées en vous inspirant de recettes végétariennes pour cuisiner les légumes autrement qu’à votre habitude. On peut aussi essayer des recettes véganes ! Vous découvrirez ainsi des aliments que vous ne connaissiez pas : tofu, yaourt au lait de riz, crème d’avoine, etc.

2.      Manger des produits locaux de qualité

Quand on est flexitarien, on consomme responsable et on préfère se nourrir moins, mais mieux. On fait fonctionner le commerce local et les circuits courts qui permettent de savoir précisément ce qu’on achète. Par exemple, achetez des œufs de poule élevées en plein air. Et si vraiment vous les achetez en grande surface, sachez qu’un « 1 » est noté sur la coquille.

3.      Consommer principalement du bio

On privilégie les fruits et légumes de qualité, de préférence cultivés biologiquement. Et comme les produits sont de qualité, pourquoi ne pas cuisiner les restes plutôt que de les mettre à la poubelle ? Vous trouverez plein d’astuces ici.

4.      Diminuer sa consommation de viande

De temps en temps, on se permet un steak ou un poisson de qualité cuisiné maison, mais pas plus de deux fois par semaine. On privilégie les viandes blanches (la volaille et le porc) plutôt que la viande rouge ou trop grasse. On prend plaisir aux réunions en famille et aux sorties entre amis !

5.      Sélectionner des produits frais ou bruts

Dans la mesure du possible, on abandonne les conserves et les produits surgelés pour faire place aux aliments frais achetés au marché ou dans un magasin primeur. Privilégiez ainsi les végétaux de saison, cultivés localement. Prenez le temps de faire vos courses et de sélectionner les produits qui vous conviennent et que vous pourrez cuisiner. Utilisez des condiments, des épices et des herbes pour relever la saveur de vos plats.

Qu'est-ce qu'être flexitarien ? Quels sont les principes du flexitarisme et comment se traduisent-ils au quotidien ? On vous explique tout.

6.      Éviter les produits transformés

Finis les plats tout prêts ! Sauf exception bien sûr parce que parfois, c’est bien pratique. On privilégie les produits bruts cuisinés maison. C’est moins cher et c’est meilleur !

Vous l’avez compris : si vous faites attention à votre alimentation en privilégiant les végétaux de qualité et sans exclure d’aliments, vous êtes probablement déjà flexitarien. Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour intégrer facilement nos quelques conseils à votre mode de vie.

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