Mais pourquoi tout le monde aime le chocolat ?

15 Juin 2020Bons plans0 commentaires

Le chocolat ! Tous les gourmands l’adorent. D’ailleurs il fait pratiquement l’unanimité puisqu’il semblerait que neuf personnes sur dix aiment cet aliment plaisir un peu à part. Et cela attise notre curiosité. Car on entend dire beaucoup de choses sur le chocolat. Rend-il heureux ? Fait-il grossir ? Est-ce réellement un aliment santé qu’il faut croquer régulièrement ? Et surtout, la question : qu’est ce qui nous fait autant aimer le chocolat ?

Essayons de répondre à ces questions.

On aime le chocolat depuis longtemps : petit retour en arrière

L’histoire du chocolat trouve ses origines dans la mythologie olmèque et débute par un véritable conte. En effet, selon la légende, il aurait été découvert par les dieux. C’est en réalité le peuple olmèque qui a été le premier consommateur de chocolat, environ deux mille ans avant JC.

On aime le chocolat depuis les temps anciens

Les fèves de cacao étaient broyées et mélangées avec de l’eau, des épices, des herbes, et même du piment. Par la suite, les Mayas, puis les Aztèques ont continué la culture du cacaoyer. Élevé au rang de plante divine, ils lui prêtaient la faculté de rendre les unions fertiles, jusqu’à en faire un cadeau de mariage très prisé. Associé à la déesse de la fertilité Xochiquetzal, le xocoatl consommé en boisson était assez amer. Pour l’adoucir, les Aztèques lui ajoutaient de la vanille.

De plus, il avait la réputation de purifier les participants.

Une monnaie d’échange

Le chocolat possédait une telle valeur aux yeux des Aztèques, qu’elle servait de monnaie d’échange. Cette fonction perdura jusqu’au XVIIIe siècle. À partir de ce moment, l’intensification de la culture de la fève de cacao par les Espagnols, lui fit perdre sa valeur.

Un trésor bien gardé

Inconnu en Europe, il arrive d’abord en Espagne, vers 1528, à la suite des voyages de Cortès en Amérique du Sud. Son succès est immédiat et il devient alors un véritable signe extérieur de richesse. Le chocolat fait ensuite son apparition en France en 1615, grâce à Anne d’Autriche. Fille de Louis-Philippe II d’Espagne, c’est lors de son mariage à Bayonne avec Louis XIII, qu’elle introduit le chocolat à la cour française. Au début, seuls les proches du roi avaient accès à ce produit encore rarissime.

Du chocolat pour tous

Il finira par se démocratiser avec la révolution industrielle de 1826. Le chocolat est d’abord consommé en boisson, car il est reconnu pour ses vertus thérapeutiques (diarrhées, toux, fatigue). Il se transforme en pâte, puis en chocolat à croquer dès 1674. La première fabrique chocolatière française voit le jour à Bayonne en 1780. La tablette apparaît en 1836 dans les ateliers Menier.

En Europe, les grands noms de l’industrie du cacao commencent à se faire connaître : Van Houten, Suchard, Lindt Cadbury, Kohler, Poulain, Menier et d’autres. Depuis, les meilleurs chocolatiers de France, nous régalent avec leurs délicieuses créations.

Comment fabrique-t-on le chocolat ?

Avant le chocolat, il y a le cacao. Et avant le cacao, la fève de cacao, à l’abri de sa cabosse accrochée au cacaoyer. Dans les usines à chocolat ou les chocolateries, la fabrication n’a pas beaucoup changé. Tout débute avec la cueillette des fruits du cacaoyer. Puis on ouvre les cabosses, que l’on fait fermenter.

Avant le chocolat, il y a la fève de cacao

Un procédé bien réglé

La torréfaction est la première étape de transformation. Elle consiste à griller les fèves de cacao afin de développer l’arôme du chocolat. Cette opération dure environ trente minutes. Une fois torréfiées, les fèves sont décortiquées, broyées et moulées. Le cacao peut alors être mélangé avec le sucre et quelques fois du beurre de cacao. Mais attention, pour mériter le nom de chocolat, le produit doit contenir un minimum de 35 % de cacao. Une teneur inférieure le prive de cette appellation.

Certains chocolatiers proposent des fèves de cacao crues, sans aucune transformation. Elles ne sont pas torréfiées et gardent ainsi toutes leurs vitamines et tous leurs minéraux. Du cacao brut bourré de vertus bienfaisantes, quoi de mieux !

Le chocolat, on l’adore, parce que c’est bon pour notre santé.

La belle excuse me direz-vous ! Et pourtant, c’est vrai. Le chocolat a de réels effets positifs sur la santé et le moral. Il faut simplement savoir le choisir. Car ce qui est bénéfique dans le chocolat, c’est le cacao. Donc, plus le chocolat contient de cacao, plus ses bienfaits sont actifs. C’est la raison pour laquelle le chocolat noir est recommandé. Mais quelles sont réellement les vertus bienfaitrices du chocolat ?

Le chocolat nous rend heureux.

Le chocolat synonyme de bonheur

Ce n’est pas par hasard, si dans les moments de mal-être, notre envie de chocolat refait surface avec plus d’intensité.

En effet, le cacao booste notre production de sérotonine, la fameuse hormone du bonheur. Il nous apporte une sensation rapide de bonne humeur et limite les effets de la déprime. Riche en magnésium, en antioxydants et en tryptophane connus leur effet anti stress, anti fatigue et efficace contre la dépression, il contribue de façon naturelle à notre bonheur. Il serait même aphrodisiaque.

Consommer un carré de chocolat nous ramène aussi à l’enfance. Beaucoup d’occasions heureuses de cette période de notre vie se fêtent autour d’un dessert au chocolat. Noël, Pâques, les anniversaires ou même un simple goûter. Ce plaisir gustatif serait donc également lié au souvenir d’une enfance heureuse. Manger du chocolat nous replongerait dans l’insouciance.

Le chocolat est aussi synonyme de partage. C’est pourquoi il fait partie des cadeaux plaisir que l’on offre au moment des fêtes ou pour la Saint-Valentin.

Le chocolat est bon pour la ligne.

Le cacao est riche en théobromine, substance qui nous permet de déstocker les graisses en augmentant la thermogenèse. Lorsque nous mangeons du chocolat, le corps brûle plus de calories. Il semblerait même que les fèves de cacao aient un effet coupe-faim. Cela étant, soyez raisonnable. Il contient tout de même des matières grasses dont il ne faut pas abuser.

Un ami du système cardiovasculaire.

Le cacao peut faire baisser la pression sanguine et entretenir la santé des artères. En effet, les acides gras qu’il contient, notamment les polyphénols, exercent des effets bénéfiques sur le système cardio-vasculaire. Ces derniers aident à réduire le mauvais cholestérol et contribuent à une meilleure circulation sanguine. Les flavonoïdes jouerait un rôle non négligeable dans la bonne santé de nos vaisseaux sanguins et feraient baisser l’hypertension.

Le chocolat préserve notre jeunesse.

Le chocolat nous aide à faire le plein d’antioxydants. Ces derniers nous aident à lutter contre l’oxydation des cellules qui est responsable de leur vieillissement. Ses flavonoïdes protègent notre organisme des radicaux libres qui eux, accélèrent le vieillissement. Afin d’optimiser les bienfaits apportés par les antioxydants et les flavonoïdes contenus dans le chocolat, il est recommandé de le déguster à jeun.

En somme, le chocolat est un allié précieux pour la santé physique et le moral. Un antidépresseur qui fait de notre gourmandise, un bien joli défaut. À condition de le déguster noir et fort en cacao.

Une forte teneur en cacao sinon rien !

Les fèves de cacao sont de véritables trésors nutritionnels. Elles font partie de ce qu’on appelle les super aliments.

Si le chocolat fait tant l’unanimité, il le doit sans doute aux bienfaits qu’il nous procure. Mais, vous l’aurez compris, plus le chocolat est riche en cacao, meilleur il est pour la santé. Et malheureusement, amis inconditionnels du chocolat au lait ou du chocolat blanc, il y en a peu dans leur composition. Sucres et graisses y sont majoritaires.

Choisissez donc votre tablette de chocolat noir afin qu’elle contienne suffisamment de cacao. Soixante-dix, voire quatre-vingt-dix % de cacao est la part idéale. Et bien sûr, consommez-la en petites quantités : deux à trois carrés de chocolat noir par jour suffisent amplement.

Vous pouvez également le troquer contre une fève de cacao. Elles se consomment de différentes manières. On peut les croquer, tout simplement ou les cuisiner. Elles s’intègrent dans toutes les préparations, révélant une légère amertume : glaces, smoothies, cookies ou gâteau, elles se prêtent à toutes les expériences gourmandes.

La dépendance au chocolat, c’est possible ?

Dingue de chocolat

Aimer le chocolat, ou même être « accro », n’a rien à voir avec la dépendance. Ce n’est pas une drogue. On ne parle pas d’accoutumance au chocolat, car il n’y a pas de syndrome de manque. De fait, on n’est pas obligé d’augmenter les doses pour ressentir le même plaisir de consommer. Le bonheur ne se mesure certes pas au poids, mais il semblerait que les effets positifs se constatent à partir d’une consommation d’environ dix grammes par jour. Trente grammes serait d’ailleurs la quantité de chocolat journalière « idéale ». 

En résumé, on aime le chocolat, comme on aime le vin ou la musique. Parce que c’est beau et bon. Nous savons par avance que la dégustation de chocolat, de vin ou l’écoute d’une musique va nous apporter du plaisir. Consommer du chocolat stimule la sécrétion d’endorphines et active les circuits de récompenses du cerveau. Alors pourquoi s’en priver ?

Et vous, comment aimez vous le chocolat ? Un peu, beaucoup ?

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